Georges Besse est assassiné en bas de son domicile, boulevard Edgar-Quinet dans le 14e arrondissement de Paris, par le groupe « Action directe » (commando « Pierre Overney », du nom du militant maoïste tué par un agent de sécurité de Renault). Quatre personnes sont arrêtées trois mois plus tard : Nathalie Ménigon, Joëlle Aubron, Jean-Marc Rouillan et Georges Cipriani. Action directe a revendiqué son assassinat en raison de ses fonctions de PDG de la régie Renault et des « dégâts sociaux provoqués par les décisions de licenciements massifs ». Quant à Pierre Overney, sa mort est survenue des années avant que Georges Besse ne prenne la direction de Renault. Les assassins de Georges Besse ont été condamnés à la réclusion criminelle à perpétuité et ont été mis en liberté conditionnelle après plus de vingt ou vingt-cinq ans de détention, au cas par cas, souvent pour des raisons de santé. Deux d'entre eux ont à nouveau été incarcérés pour des raisons de procédure, puis à nouveau libérés.